Le mac and cheese à la patate douce s’invite à la table comme un accompagnement de fête : une touche dorée parmi les plats de saison, un éclat orangé qui se glisse naturellement aux côtés des légumes rôtis et des assiettes composées avec générosité. La patate douce lui offre sa chaleur et sa lumière, une promesse de réconfort dès qu’on en approche la cuillère, tandis que la croûte de cheddar murmure l’esprit même de la comfort food.
Adaptée de Nigella Lawson, cette version porte notre signature : la chaleur du piment d’Espelette substituée au paprika. Une pointe vive qui réveille la douceur du gratin et lui apporte la nuance supplémentaire. Conçu pour accompagner, ce plat trouve sa place lors des soirs froids où l’on cherche la joie simple d’un goût savoureux.

Composer un accompagnement pour une table d’hiver part souvent d’un détail concret : ici, de grandes patates douces françaises, de saison, dont la couleur et la douceur appellent aussitôt un plat réconfortant. Le froid installé donnait envie de retrouver ce que j’avais aimé travailler l’an dernier avec la recette du gratin de patates douces Hasselback, la chaleur particulière que la patate douce apporte aux plats généreux.
Ce mac and cheese s’inscrit dans la même démarche : un plat pensé pour accompagner, tout en gardant une vraie présence. Riche par sa sauce blanche, la feta et le cheddar, il trouve naturellement sa place aux côtés de légumes rôtis, de choux de Bruxelles ou de panais et apporte une touche différente dans un repas où l’on compose son assiette au gré des envies.

Adapter la recette de Nigella Lawson permettait aussi d’y glisser une note personnelle. Le piment d’Espelette y est entré par hasard, à la place du paprika et cette erreur s’est révélée heureuse. Cette chaleur douce qui apparaît après coup et casse la rondeur de l’ensemble. Puisque les fêtes invitent à sortir des habitudes, ce gratin faisait écho à notre goût commun pour la cuisine anglo-saxonne et à l’imaginaire des repas de fin d’année où le mac and cheese tient sa place. Tester une version plus personnelle, chaleureuse et un peu en dehors des sentiers battus avait alors tout son sens.
Présenter ce gratin, c’est comprendre l’équilibre qui se joue entre ses ingrédients principaux. La patate douce constitue la base : elle apporte sa couleur, sa douceur, mais aussi son rôle plus discret, celui de soutenir la texture du plat. Sa chair et son amidon, associés à la cuisson des pâtes dans la même eau, créent une cohérence qui tient autant du goût que de la structure.

La sauce blanche et le fromage viennent ensuite comme un liant, une charpente qui maintient l’ensemble et lui donne cette richesse que l’on associe volontiers aux plats d’hiver. Enfin, le piment d’Espelette agit comme un fil conducteur : une note qui traverse le gratin sans l’emporter, qui réveille la douceur de la patate douce et nuance la générosité de la sauce. Tout se construit par strates, comme une maison où chaque élément a un rôle précis et c’est cet équilibre qui donne au plat sa vraie personnalité.
Suivez en vidéo chaque étape de la préparation de notre mac and cheese à la patate douce, un accompagnement chaleureux relevé d’une pointe de piment d’Espelette. Une recette gourmande et de saison, idéale pour illuminer les repas d’hiver et les tables de fête.
Recette détaillée à retrouver plus bas sur Deliciously Home.
Ce mac and cheese à la patate douce est un accompagnement chaleureux pensé pour les tables d’hiver. La patate douce y apporte sa douceur et sa couleur, la sauce blanche et le fromage créent une base généreuse, et le piment d’Espelette ajoute la nuance qui réveille l’ensemble. Une recette inspirée de Nigella Lawson, adaptée pour devenir un plat réconfortant, de saison et parfait pour accompagner les légumes rôtis et les repas de fête.
Préchauffer le four à 200 °C (180 °C ventilé). Mettre une grande casserole d’eau à chauffer avec un couvercle pour accélérer l’ébullition.